Dans les vastes plaines, une belle moto ou un beau vélo galopait sur la route droite, laissant derrière lui un dos solitaire. Tout s'égare sur l'autoroute, ce genre d'intrigue est profondément gravé dans mon esprit, persistant.
Il y a de nombreuses années, mon père est venu à Los Angeles. En discutant avec lui, j'ai eu envie de faire une excursion dans les Rocheuses avec lui. Pour des raisons professionnelles et parce que mon père est loin, à Hong Kong, je n'ai pas eu le temps de le faire. En août 2016, lorsque l'avion de mon père a atterri à l'aéroport de Los Angeles, j'ai su que tout ce que j'avais imaginé allait se réaliser ! C'était peut-être ma dernière chance !
Je sais qu'à mesure que mon père vieillit, il a de moins en moins de chances de rester avec lui. Ce voyage dans les Rocheuses sera peut-être la dernière fois que je serai avec lui aussi longtemps ; et tout cela, c'est le vélo qui me l'a apporté, et je continuerai à rouler comme ça pour toujours !

Souvent, les gens changent lentement en cours de route.
Notre première étape à vélo fut Vancouver, et nous avons parcouru seuls 900 kilomètres jusqu'au parc national Jasper. Au départ du campement du parc national Jasper, nous avons traversé le mont Pyramid et le lac Patricia, traversé la promenade des Glaciers et parcouru des itinéraires de différents niveaux dans le parc national Banff. Ensemble, j'ai rencontré de nombreux jeunes cyclistes et motocyclistes. Ils erraient dehors, des cols blancs urbains aux jeunes ruraux minces, avec peu d'argent et de bagages, et il leur a fallu plus d'un mois pour faire le tour des Rocheuses. Parfois, ils ne peuvent pas se laver pendant plusieurs jours. Ils sont tellement fatigués par la route qu'ils ont mal à la taille et aux jambes. Ils doivent continuer à rouler. Pourquoi prennent-ils un comportement aussi amer pour du plaisir ?
Plus tard, j'ai rencontré de plus en plus de personnes comme elles. C'est seulement à ce moment-là que j'ai compris que, jeune, chacun a besoin d'une certaine folie, de se désintéresser des autres et de rechercher sa propre rébellion. C'est un pas vers le développement personnel. C'est aussi un processus important de vagabondage dans la nature, de développement du courage et de l'enthousiasme pour la vie, et de compréhension de la sagesse de la vie. Je dois admettre que si je n'avais pas erré pendant deux mois, je n'aurais pas compris un tel groupe de personnes.

« Tu as le temps de faire ce que tu aimes, tu devrais en être fier. »
« Je n'ai jamais pensé à être quelqu'un d'autre, je suis juste moi-même. »
J'adore le VTT ! Lors de mon voyage dans les Rocheuses, j'ai rencontré un groupe de cyclistes partageant les mêmes idées et découvert la valeur de l'autonomie. Durant ce périple, mon père et moi avons eu plusieurs problèmes avec nos VTT. La faible vitesse m'a empêché de retrouver la passion du sprint, les freins cassés m'ont presque fait tomber et la chaîne coincée m'a causé un accident. Heureusement, grâce à l'aide de Canadiens sympathiques et enthousiastes de la région, le parcours s'est déroulé sans encombre.
Après mon retour aux États-Unis, je me suis posé une question : est-il si difficile de trouver un VTT écologique avec une batterie longue durée, un beau design, une haute qualité, un prix abordable et une commutation gratuite ?
Fais-le c'est tout.J'ai donc contacté mes amis et ensemble, nous avons créé la marque de vélos électriques VIVI.
La création de VIVI ne s'est pas faite sans heurts. Heureusement, nous avons surmonté les difficultés. L'entreprise est progressivement devenue un leader du VTT électrique et un adepte d'un mode de vie à faible émission de carbone.